En attendant que nos véhicules ne polluent plus, que les rejets les plus offensifs soient issus de nos haleines, nous devons commencer par prendre un peu plus au sérieux la qualité de notre air, car souvenons-nous que dans ce que nous respirons, la part qui reste en nous est la moins saine.
Il est difficile de fuir l’air que nous respirons, il est compliqué de le filtrer correctement dans une voiture à l’arrêt.
Nous pourrions généraliser les équipements HEPA (High Efficiency Particulate Air (Filter)) qui sont utilisés aussi bien pour les salles blanches que pour les véhicules blindés. La plupart des constructeurs automobiles le proposent ou le feront pour accompagner leurs climatisations dans le haut de gamme.
Mais dès que l’on sort du véhicule ou que l’on baisse une vitre pour lutter contre l’effet d’enfermement, le problème se repose instantanément.
Moins cher, aussi efficace et maintenant entré dans les pratiques courantes, le masque de protection de qualité FFP2 est une solution toute trouvée.
Peut-on vraiment demander aux conducteurs, à leurs passagers et leurs animaux de compagnie de mettre les masques dès que la concentration de véhicule dépasse les 50 par kilomètre ? Techniquement on le pourrait parce que le calcul de la densité par kilomètre, de la vitesse moyenne, l’observation des conditions météorologiques locales et par conséquent de la variation des taux de pollution est assez facile à déterminer.
Les gestionnaires des grands axes dispensent de l’information et savent très bien la diffuser via les panneaux d’information, les réseaux radios et les moyens d’info-divertissement qui agrémentent les écrans de nos tableaux de bord numériques.
Nous allons aussi avoir de plus en plus de capteurs dans les voitures, pour le Co2 principalement, parce que c’est le souci universel et, espérons, pour des taux un peu moins populaires mais très importants à contrôler, ceux que nous diffusons en sortie des pots d’échappement.
Enfin, nous ne pouvons que fortement recommander l’usage d’outils de capture et de prélèvement, comme notre RespiRobot, placés dans les endroits judicieux, fixes ou mobiles, pour un ensemble d’analyses nous informant dans les détails de ce que nos poumons ont subi. Le support va de plus capturer les nuisances biologiques, virus en particulier, pour obtenir un panel complétant les taux communiqués par les capteurs.
L’objectif est en additionnant les moyens de détection et d’observation, de dresser à moyen terme une cartographie claire des risques que nous prenons.
C’est un plus très net, à condition que cela nous autorise à en réduire les conséquences, pour éviter que dans lors d’un jour proche, le dernier automobiliste à moteur thermique ne s’éteigne victime des émanations des dernières gouttes d’hydrocarbures fossiles, extraites des sous-sols pour être transférées et carbonisées en surface après avoir enduré un processus brutal que l’on présente toutefois comme raffiné.